J’arrête de fumer : zoom sur les substituts nicotiniques

Cette année, c’est décidé, vous arrêtez de fumer.

Votre dernière cigarette écrasée, les substituts nicotiniques vous aident à vous libérer de la dépendance. Vous avez le choix entre les produits par voie orale avec les gommes, comprimés sublinguaux, comprimés à sucer et inhalateurs ou ceux à placer sur la peau comme les patchs.

Considérés comme des médicaments, ils diffusent de façon lente et régulière de la nicotine dans le sang et atténuent ainsi les effets désagréables du sevrage tabagique : irritabilité, difficultés de concentration, troubles du sommeil ou prise de poids.

La cigarette électronique, elle, n’est pas reconnue par la Haute Autorité de Santé comme un produit de sevrage tabagique, les données scientifiques sur son efficacité et son innocuité étant jugées insuffisantes.

Le sevrage tabagique dure entre six semaines et six mois, avec un arrêt progressif afin que l’organisme ait le temps de se désaccoutumer totalement de la nicotine. Depuis le 1er novembre 2016, les substituts nicotiniques sont remboursés par l’Assurance Maladie, sur prescription médicale1, à hauteur de 150 euros par année civile.

Et si vous hésitez encore, rappelez-vous que vous récupérez du souffle en moins de trois mois et, après une année d’arrêt, le risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié !


1 En plus des médecins, les sages-femmes, les médecins du travail, les chirurgiens-dentistes, les Infirmiers et les masseurs kinésithérapeutes sont autorisés à prescrire les substituts nicotiniques.


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